Merci à vous que je connais de près ou de plus loin, pour le lien qui se forme ici et ailleurs… passez la meilleure année 2023 possible.
Nous avons besoin d’espoir, même si cet espoir même suscite peut-être l’inquiétude que le souhait ne soit pas réalisé… Je forme l’espoir que cette année 2023 ne soit pas juste un chiffre qui change mais un chemin vers la paix intérieure et un peu de paix sur notre caillou maison la Terre, je forme l’espoir que l’amour de soi et des autres chemine en chacun de nous, j’espère aussi écrire des livres qui parlent à l’oreille des lecteurs et des lectrices…
Merci à vous que je connais de près ou de plus loin, pour le lien qui se forme ici et ailleurs… passez la meilleure année 2023 possible.
0 Commentaires
Le livre "50 mystères face à la science" est paru tout récemment aux éditions Fleurus.
J'ai voulu y partager ma passion pour la recherche scientifique. J'ai tenté d'éveiller la curiosité intellectuelle des enfants - et pourquoi pas celle des plus grands aussi. Avec les conseils de Michel Viso, exobiologiste, et sa relecture scientifique, j'ai pu mener à bien cet énorme travail. L'objet est beau aussi, je trouve, esthétique, et nous avons besoin de beauté. Ce soir à 21h, sur la prestigieuse chaîne Youtube IdeasinScience, timeworld_Event et Innovaxiom me font l'honneur de m'inviter pour parler de cet album documentaire, en compagnie de Michel Viso. Oui, il est possible de parler des trous noirs, des capacités d'apprentissage des blobs et de l'intelligence artificielle sans faire peur. Oui, nous pouvons essayer de comprendre, chacun à notre niveau, les merveilleux progrès de la recherche scientifique au lieu d'être de simples utilisateurs des vaccins, de l'intelligence artificielle… Je me souviens d'un cours de SVT au collège : la prof nous expliquait que les cellules souches de l'embryon se spécialisaient ensuite. J'ai osé lever la main et demander comment cela arrivait. Avec un éclair dans les yeux, sans doute de curiosité partagée, elle m'avait répondu : "On ne sait pas". Bien sûr depuis, la biologie a fait des avancées sur ce point comme sur bien d'autres, et je les ai suivis avec un immense intérêt. Je crois que cet aveu d'ignorance venu d'une personne qui représentait le savoir a été fondateur pour moi. Révélateur. Non, on ne sait pas tout. Même les adultes ne savent pas tout. Le dire permet à la curiosité intellectuelle de se déployer. J'espère partager cet émerveillement avec vous Si vous avez envie d'écouter, en live ou en replay, voici le lien : https://youtu.be/QRyF8bSyb7U Comme chaque année, voici, mise à jour, la liste de mes lectures - pas toutes, celles qui m'ont le plus marquée. Je la tiens depuis 30 ans. Titres dans l'ordre chronologique de mes lectures. Donc les plus récentes sont tout en bas… Si le cœur vous en dit! J'adore partager les avis de lecture. Les vôtres sont les bienvenues :)
Après les nombreuses sélections et les prix de l'année écoulée, les "monstres" de la mythologie grecque continuent à vous raconter leur histoire à la première personne, donc de leur propre point de vue.
Contrairement à l'opinion généralement admise - issue du récit traditionnel, raconté du point de vue du vainqueur - ces personnages sont avant tout des victimes des dieux et des déesses. Vous en doutez? Tenez, par exemple, Méduse est une belle jeune fille qui ne veut pas du dieu de la mer, Poséidon… Poséidon n'entend pas ce "non" (tiens donc, la question du consentement…) et c'est la victime qui est punie et métamorphosée en monstre. Le seul tort des sirènes est de ne pas avoir retrouvé leur compagne de jeu, Coré, enlevée par Hadès. Pour chacun des personnages, l'infortune est flagrante, et l'injustice qui va avec. Les enfants sont sensibles à l'injustice. Moi aussi. En janvier, toujours aux éditions Scrineo, sortiront les aventures de deux nouveaux "Monstres". Saurez-vous devinez lesquels? Une bonne nouvelle les concernant : deux titres vont paraître en italien dans quelques jours, bientôt toute la collection en chinois, et trois titres en brésilien ensuite :) Une magnifique aventure ! En attendant, plus d'infos et plein de critiques sur la collection en cliquant sur ce lien :) La plupart des sports s'ouvrent aux filles et aux garçons… Aux garçons et aux filles. Mais certains d'entre eux souffrent d'une image qui perdure malgré les avancées objectives. Ainsi, la danse serait une activité féminine. Tant pis pour Noureev et consorts. La gymnastique artistique aussi.
J'écris pour les filles et les garçons. Pour les garçons et les filles. Depuis le début de la série Passion gym, je fais vivre une bande de copains archi mixte. Aussi je suis heureuse que ce tome 4, raconté du point de vue de Victor, ait ce personnage masculin en couverture! Pour en savoir plus sur Champion de Trampoline, c'est ici, sur ActuaLitté Un roman à 22 mains : l'histoire d'une association où chaque personnage est présenté dans un chapitre par un. e auteur. trice. Nola vit dans une chambre de bonne. Marwan travaille la nuit pour payer ses études. Célian ne sort plus de chez lui depuis le confinement. Entre angoisse et précarité, leur seul refuge est l'association " Liens publics ", un espace de solidarité et d'espoir pour les étudiants.
Benjamin et Espérance, les bénévoles, y apportent réconfort, repas et soutien. Jusqu'au jour où Roger, le propriétaire du local, vend le local. Alors que l'association risque de disparaître, ils décident de se battre ensemble pour la défendre. Parviendront-ils à sauver ce lieu qui les unit ? Onze personnages, onze auteur. rice. s qui s'associent au nom de la solidarité. Parution aux éditions Scrineo début septembre 2022. Cliquez sur la couverture pour découvrir les premières critiques ! La genèse du projet Nous sommes des êtres de relation. C’est inscrit dans notre cerveau. Le contact avec les autres nous enrichit, nous nourrit, est indispensable à notre bonne santé mentale. Or, depuis le début de la pandémie de Covid, la solitude est devenue le lot de certains, et pour beaucoup, le cercle des relations vivantes s’est restreint, faute de lieux ouverts au public, donc à l’échange, à la discussion, au partage, à la rencontre, qu’elle dure quelques instants, quelques jours… ou des années. Désormais, les restaurants, les bars, les salles de concert et de cinéma ont rouvert, les manifs sont de nouveau possibles. Mais ce répit reste menacé. Pour les étudiants, l’instabilité sociale se double trop souvent d’une réelle précarité. Précarité d’autant plus grande que les prix flambent, y compris en ce qui concerne les « produits de première nécessité ». C’est pour cette raison que, lorsque le projet a pris forme, l’avons voulu collectif. C’est pour cette raison, également, que nous avons décidé d’en reverser intégralement les droits à une association venant en aide aux étudiant.e.s. Ainsi, nous (Sylvie Baussier, Charlotte Bousquet et Christine Féret-Fleury) avons imaginé ce roman formé de onze nouvelles, chacune écrite par un auteur ou une autrice jeunesse. Le thème : une association d’aide aux étudiants est menacée de disparition, car le propriétaire du local veut dénoncer le bail et en expulser les occupants. Comment faire face à cette situation ? En mettant à l’épreuve les liens noués depuis des semaines ou des mois ; en agissant, ensemble. Huit auteurs et autrices nous ont suivies avec enthousiasme dans cette aventure : Fabien Fernandez, Pascale Perrier, Marie Collot, Pascaline Nolot, Silène Edgar, David Bry, Régine Joséphine, Aurélie Gerlach. Un élan de solidarité nous a soudés, et cela nous a fait du bien ! Une fois le projet bâti, nous l’avons proposé à Jean-Paul Arif, directeur des éditions Scrinéo, qui nous a accueillis avec conviction et générosité. Nous l’en remercions. Dans Au nom de nos rêve, chaque nouvelle est écrite du point de vue d’un des personnages. Il y a des étudiants, mais aussi un enfant du quartier, un journaliste, le propriétaire des lieux… Comme nous habitons loin les uns des autres, chacun a dessiné son personnage et défini son apport à l’histoire. Poser des jalons s’est révélé nécessaire : Sylvie a écrit la première nouvelle, notamment pour poser des bases communes, Christine celle du milieu, pour aider l’action à se déployer, et Charlotte a clos le bal avec la résolution de l’intrigue. Les nouvelles ont été écrites dans l’ordre du roman qu’elles forment. Toutes les trois, nous les avons relues au fur et à mesure, y compris les nôtres, et nous avons suggéré des modifications – un pré-travail d’édition, en somme, avant que Floria, la super éditrice des éditions Scrinéo, n’ait tout en main et ne nous fasse ses propres suggestions. Les droits d’auteur seront intégralement reversés à Linkee, association venant en aide aux étudiants en difficulté. Les éditions Scrinéo, qui ont accueilli ce projet, participent également à cet effort financier. Il y a 80 ans en 1942
Après un hiver glacial le mois de juillet était chaud et ensoleillé. Les Parisiens profitaient des parcs quand ils ne travaillaient pas…. Les Juifs ignoraient que, le 8 juillet, leur seraient interdite la fréquentation des parcs, des cinémas, des restaurants. Ils portaient l’étoile jaune depuis fin mai. Mon grand-père avait déjà été déporté à Auschwitz, où il était mort presque aussitôt. Le 4 juillet 1942, dans le plus grand secret, les nazis et le gouvernement de Vichy préparaient la rafle du Vel d’Hiv et venaient de résoudre une question sur laquelle ils craignaient de faire des vagues : les enfants juifs accompagneraient leurs parents. C’était une opération de grande ampleur: il s’agissait de rafler le maximum de juifs de tous âges en région parisienne puis de les déporter. L’opération était prévue pour le 14 juillet. Mais le 14 juillet c’est la fête nationale, c’est la République à l’honneur. Les collabos ont eu peur que la population se soulève. Alors ils ont reporté l’opération nommée « vent printanier » (!) à l’aube du jeudi 16 juillet. L’horreur allait commencer. Cette horreur-là a été suivie de beaucoup d'autres. Mais elle a marqué des milliers de familles, pour des générations. La mienne en fait partie. Écrire ce roman, c'est une forme de réparation, c'est un peu difficile à expliquer mais j'ai le sentiment que c'est participer à une forme de réparation pour les générations passées comme pour la mienne et les suivantes. C'est transmettre, aussi, bien sûr. On ne peut pas défaire ce qui a été, mais on peut le dire, et dire, c'est vivre. Peut-on parler de politique aux enfants? En cette période de campagne électorale, la question intrigue certains médias, et nous sommes plusieurs à avoir répondu, en nous appuyant sur nos ouvrages. Une chose est sûre : on ne devient pas un citoyen averti le jour de ses 18 ans, d'un coup de baguette magique ! Et on peut réfléchir à la question à tout âge. En ce qui me concerne, j'ai tenté de donner des bases de réflexions aux enfants à partir de 7 ans dans "Les élections", collection Questions-Réponses, Nathan Librairie Le sujet intéresse BFMTV.com : PRÉSIDENTIELLE: COMMENT PARLER DE L'ÉLECTION AUX ENFANTS? Céline Hussonnois-Alaya Le 02/04/2022 à 7:00 Comment parler de la présidentielle aux enfants. - PIERRE-OSCAR BRUNET / BFMTV Peut-on parler de tout? Certains sujets sont-ils tabous? Trois spécialistes de la littérature jeunesse livrent leurs conseils aux parents pour aborder sereinement la politique avec leurs enfants.À un peu plus d'une semaine du premier tour de l'élection présidentielle, certains parents se demandent peut-être comment parler de politique à leur enfants et aborder avec eux le scrutin à venir. Douze candidats de gauche, de droite, d'extrême gauche, d'extrême droite... Des électeurs qui pourront voter blanc ou s'abstenir, un premier puis un second tour, des élections législatives dans la foulée... De prime abord, le sujet peut sembler compliqué à évoquer. Trois auteurs de livres et magazine destinés à la jeunesse nous donnent quelques conseils pour discuter de politique à hauteur d'enfant. • Est-ce utile d'en parler?Finances, dépenses publiques, énergie... Certains sujets sont-ils trop difficiles à évoquer avec un enfant? La politique, ce n'est pas qu'une affaire de grands, considère Marion Joseph, rédactrice en chef d'Astrapi, un bimensuel qui s'adresse aux enfants de 7 à 11 ans. "Il n'y a pas de sujet trop compliqué en soi." "L'élection présidentielle, c'est l'opportunité idéale pour les initier à la citoyenneté. Les enfants voient des affiches, entendent les candidats à la télévision, des bribes de discussion des adultes, le jour J on les emmène voter, on passe dans l'isoloir."Astrapi a d'ailleurs consacré un numéro spécial au mois de mars dédié à l'élection présidentielle et au métier de président. Mais pour parler ces sujets, l'idéal est de rester le plus concret possible, préconise Marion Joseph. Et d'éviter donc les concepts et notions trop abstraites. "La démocratie, c'est un grand mot mais on peut leur expliquer simplement que nous avons la chance de choisir les personnes qui vont nous représenter et prendre des décisions pour nous", conseille-t-elle."Avec les élections législatives qui vont suivre, on peut comprendre qu'un président ne décide pas tout seul, qu'on élit des députés qui votent les lois. Et que ces dernières concernent différents aspects de leur vie quotidienne, de l'école aux hôpitaux." • Certains sujets sont-ils tabous?Terrorisme, sécurité, questions internationales - comme avec la guerre en Ukraine... Faut-il sciemment éviter certaines thématiques, trop délicates ou sensibles? Sylvie Baussier, auteure de Les Élections, questions/réponses chez Nathan - un livre qui s'adresse aux enfants dès 7 ans - estime qu'il n'y a pas de sujet tabou. Mais elle recommande de ne pas devancer les interrogations des enfants et d'attendre qu'il formule d'abord leurs questions. "Il ne faut pas avoir peur de leurs demandes, d'autant qu'il y a beaucoup de livres destinés aux enfants qui peuvent servir de support. L'idée, c'est de leur transmettre les bases, une culture, des références historiques."Et surtout les outils d'une réflexion. Un point de vue que partage Denis Langlois, auteur de La Politique expliquée aux enfants, un classique destiné aux enfants à partir de 11 ans, illustré par Plantu, et réactualisé cette année à l'occasion de la présidentielle. Il estime ainsi que parler de politique revient à évoquer "la façon dont les êtres humains organisent la vie collective sur Terre". "La société s'est dépolitisée ces dernières années, on le voit avec le peu d'intérêt que suscite l'élection présidentielle", note-t-il. "Mais si l'on ne se préoccupe plus de politique, la démocratie sera aux mains de politiciens professionnels et de technocrates." "Il ne s'agit pas de faire un cours de militantisme forcé mais ce n'est pas à 18 ans qu'on devient un citoyen", poursuit-il. "À 18 ans, on devient un électeur. Les enfants sont déjà des citoyens en construction." Play Video• Faut-il prendre parti?Quelle attitude adopter face aux questions parfois déconcertantes des enfants? Notamment sur la différence entre la droite et la gauche, les petites phrases de certains hommes et certaines femmes politiques ou les nuances entre des candidats de partis relativement proches sur l'échiquier politique? Faut-il s'engager? "Cela peut paraître tabou, soit parce que les parents ont peur que les enfants répètent ce qui se dit à la maison, soit par crainte de les embrigader", pointe Marion Joseph, la rédactrice en chef d'Astrapi. "La politique peut être très émotionnelle, qu'un projet nous enthousiasme ou qu'on déteste un candidat", estime-t-elle. Mais on peut expliquer pourquoi on se sent de tel bord tout en ajoutant qu'il y a aussi des gens qui pensent autrement."Pour Sylvie Baussier, l'idéal est d'exposer les différents points de vue, sans se montrer partisan et en dépassionnant le sujet. "Pour prendre parti, il faut avoir des bases", estime-t-elle. "La politique, ce n'est pas forcément vouloir changer l'opinion de l'autre mais échanger des points de vue, voilà ce qu'on peut leur dire. C'est même le principe d'une démocratie de ne pas être d'accord." Denis Langois, l'auteur de La Politique expliquée aux enfants, préconise au contraire une grande franchise, car nos opinions politiques nous échappent et se manifestent forcément devant les enfants. "On ne peut pas s'empêcher d'avoir une réaction en entendant certains propos, à la radio ou à la télévision. D'émettre un commentaire, un haussement de sourcil, une expression. L'enfant comprend très bien quelles sont les opinions de ses parents." "On peut tout à fait lui dire 'voilà ce que je pense' mais ajouter que d'autres personnes personnes peuvent avoir un point de vue différent et tout à fait respectable. Que l'on peut en discuter, écouter le point de vue de l'autre, débattre et répondre à ses arguments. L'idée, c'est de l'aider à réfléchir et à se forger sa propre opinion."• Quel vocabulaire employer?Une seule contrainte pour parler de politique aux enfants: opter pour le vocabulaire qu'ils comprennent, avise Sylvie Baussier, dont l'ouvrage pose et répond à des questions comme "pourquoi certains électeurs s'abstiennent-ils?", "comment fait-on campagne?" ou encore "qu'est-ce qu'une liste électorale?". Pour cela, rien de mieux que de faire appel au quotidien des enfants. "Le principe d'une élection, les enfants le connaissent aussi à l'école avec le choix de leurs délégués", remarque-t-elle. "Avec cette comparaison, on peut tout à fait aborder les choses simplement sans être simpliste.""Les enfants peuvent comprendre des notions complexes, comme le fait que les élus ne reflètent pas toute la population ou que les élections ne sont pas toujours justes, notamment dans les fausses démocraties", poursuit l'auteure. À condition de bien définir les termes. "Quand on parle entre adultes, on a les codes, ce n'est pas le cas avec un enfant", insiste Denis Langlois, qui prend l'exemple du mot "citoyenneté". "C'est un terme abstrait pour les enfants", explique-t-elle. "Aborder la politique avec eux pousse à définir les termes. Il ne faut ainsi pas hésiter à être le plus précis possible et à répondre à toutes les questions, souvent en cascade. Expliquer, définir, ce n'est pas simplifier ni bêtifier, c'est pousser la réflexion et s'élever." Et dans tous les cas, conclut-il, discuter de politique avec des enfants peut se révéler tout aussi bénéfique pour les petits que pour les grands. Les élections expliquées aux enfants, ça intéresse aussi Un jour, une actu, ici Un extrait : 1jour1actu a aimé : – La variété des questions : très pratiques (« Est-on obligé de voter ? », « Que veut dire être candidat ? ») ou plus philosophiques (« Les élections sont-elles toujours justes ? », « Et si l’on est déçu par un élu ? »). – Des réponses courtes et précises et des illustrations colorées qui rendent le sujet accessible, attractif et vivant. Les Élections, de Sylvie Baussier et Maud Riemann, édité chez Nathan dans la collection « Questions-réponses ». Grâce à cette super vitrine de la librairie Sorcière L'Oiseau Lire d'Evreux vous savez presque déjà tout : demain samedi 5 mars à 16h30 je dédicacerai les trois romans de la série Passion Gym au gymnase Bablo Neruda d'Evreux, où se déroule une compétition départementale organisée et accueillie par le club de Gymnastique artistique L'Avenir ébroïcien.
Je voudrais saluer la présidente du club, Christel le Clei, ses entraîneurs, dont Thierry, qui m'ont permis d'assister à des entraînements, d'interroger de jeunes gymnastes, qui ont aussi répondu à mes questions… Grâce à ces romans, je suis entrée dans un univers que je ne connaissais pas, mais où je retrouve les valeurs de solidarité et d'amitié qui sont les miennes. Écrire, décidément, c'est vivre 1000 vies en plus de la sienne ! Comme lire, exactement. Au collège Pierre de la Ramée de Saint-Quentin, et à l'école de Metz, professeurs et élèves se sont laissés toucher par la parole de ceux qu'on nomme souvent les "monstres" de la mythologie grecque, et nous avons partagé sur le point de vue, ce que change de raconter l'histoire par la voix du vainqueur ou celle du vaincu, sur les idées toutes faites qui se sont forgées voici bien longtemps sur certains personnages tels que Méduse ou le Minotaure. Méduse pétrifie de son regard, certes, mais c'est une malédiction que lui a infligée Athéna… parce que, trop jolie, la jeune fille avait eu le malheur de plaire au dieu de la mer, Poséidon, qui avait tenté d'abuser d'elle dans le sanctuaire de la déesse. Dans ce mythe on ne punit pas le bourreau mais la victime. Quant au Minotaure, s'il est né avec une tête de taureau, c'est parce que son père, le roi Minos, n'a pas tenu sa parole, et a gardé pour lui un magnifique taureau blanc qu'il avait promis d'offrir à Poséidon (encore lui, tiens). Merci aux enseignantes, à Madame Duchamp, professeur documentaliste, pour son accueil, et une pensée toute spéciale pour Clémentine Pillon, que je n'ai pas pu voir en raison de sa rencontre avec un cas covid… J'espère que ce n'est que partie remise!
Cette rencontre a eu lieu dans le cadre du prix des Incorruptibles. Pour en savoir plus sur la collection, publiée aux éditions Scrineo, cliquez ici |
Pour partager avec vous au quotidien mon travail d'autrice, mes lectures, mes coups de cœur…
Click here to edit. Categories |